Il est fabriqué en France ! La mention «Fabriqué en France» s’applique lorsque plus de 50% de la valeur d’un produit sont réalisés en France, ce qui est très largement le cas pour Cocoquiz puisque ce jeu est fabriqué par Ferriot Cric à Mussy-sur-Seine dans l’Aube. Le Cocodex qui comprend les règles du jeu, les bonus et malus ainsi que les 600 questions des six catégories correspondant aux bibliothèques thématiques des grands défis auxquels doit faire face l’humanité, est imprimé par Corlet en Normandie. Seuls les dés proviennent du Royaume-Uni, de Wickham Market dans le comté de Suffolk, plus précisément.
Cocoquiz a aussi la spécificité d’être un jeu coopératif : tous∙tes les joueurs∙ses cheminent ensemble pour aider Coco dans sa quête. En répondant correctement à des questions, l’équipe va tenter de collecter les six livres des bibliothèques thématiques dont l’une porte sur l’écologie et la durabilité. Celle-ci contient les savoirs nécessaires pour mettre en œuvre le grand défi de notre temps : la transition écologique en prenant au sérieux les études et recommandations des scientifiques du GIEC ! Une fois ces livres gagnés, Coco pourra entrer dans la salle des lumières et rallumer la bibliothèque universelle! Pour tout savoir sur ce jeu fantastique et inédit, passez commande! La version plateau actualisée est de nouveau disponible!

En savoir plus:

• Commander votre Cocoquiz sur le site de la Fondation Gabriel Péri.
• Florent Contassot, «Cocoquiz, le monde en questions», Journal de l’animation, 20 février 2023.
• «Coco Quiz, le jeu de la fondation Gabriel Péri qui promeut les idées progressistes», l’Humanité, 04 octobre 2024.

De coopérations entre la Fondation, des établissements universitaires et des centres d’archives. La construction de cette Bibliothèque numérique résulte d’abord du projet fondateur de la Fondation Gabriel Péri qui, dès sa création, avait à prendre en charge le patrimoine archivistique et documentaire du Parti communiste français (PCF). La mise en œuvre de ce projet a nécessité des investissements et des conventions avec des établissements universitaires, notamment la Maison des sciences de l’Homme (MSH) de l’Université de Bourgogne, en coordination avec les archives du PCF, les archives départementales de la Seine-Saint-Denis et les archives de France. L’objectif étant de mettre à la disposition de toutes et tous des documents originaux difficiles d’accès. Pour ce faire, un travail de numérisation et d’indexation a été réalisé qui permet des interrogations aussi bien sur les archives, la presse, les revues et les brochures. Le catalogue consultable en ligne indique la richesse des ressources dès maintenant consultables par chacun, en attendant la publication de nouvelles ressources documentaires portant notamment sur la politique internationale du PCF et du mouvement communiste international après 1945.

En savoir plus :

• Découvrir la bibliothèque numérique du mouvement communiste et ouvrier.
• Découvrir les numéros de la Pensée sur Gallica.

Le racisme et l’antisémitisme. Dès 1939, dans le n° 2, le tout premier article, signé Marcel Prenant, s’intitule «Génétique, racisme et faits sociaux» et démonte scientifiquement les arguments racistes et antisémites, en montrant qu’il n’y a qu’une seule race, celle de l’humanité. Sous l’occupation en 1941 et 1942, clandestinement, La Pensée libre publie plusieurs articles dénonçant l’antisémitisme, le mythe du sang et de la race ainsi que le «délire ethnique». Et de la Libération, en passant par les mouvements de libération nationale, jusqu’à aujourd’hui, de très nombreux articles ont analysé pour démasquer le racisme et l’antisémitisme.

En savoir plus :

• Marcel Prenant, «Génétique, racisme et faits sociaux», La Pensée, n°2, 1939.
• «Le délire ethnique du Dr. Montandon», La Pensée libre, 1942, p. 68.
• Rameau, «L’obscurantisme au XXe siècle», La Pensée libre, 1942, p. 32
• Sur le site de la Fondation Gabriel Péri, une rubrique propose une recension des articles de la revue La Pensée par thèmes, parmi lesquels une page web est consacrée à la thématique ; «Lutte des classes et antiracisme» et recense les articles publiés depuis 191 sur ce sujet.
• Les numéros de la Pensée peuvent être achetés sur le site de la Fondation  et sont également accessibles sur la plateforme Cairn.

Elle ne représente plus que 45% de son montant initial. À l’origine, la subvention du Premier ministre s’élevait à 1 million d’euros. Elle a atteint un maximum de 1 100 000 euros en 2007. À partir de cette date, elle a diminué au fil des ans pour atteindre 450 000 € en 2024.
Les baisses les plus significatives ont eu lieu en 2008 (-15%). Le Premier ministre était François Fillon. En 2013 (-20%), le Premier ministre était Jean-Marc Ayrault ; en 2014 (-10%), le Premier ministre était Manuel Valls… À cette diminution drastique de la subvention du Premier ministre, il faut ajouter la suppression des deux réserves parlementaires des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat qui contribuaient à hauteur de 33% au budget de la fondation. La disparition de ces subventions est liée à la suppression, en 2017, des réserves parlementaires jugées peu transparentes. À l’époque, l’engagement avait été pris par le gouvernement et les présidents des assemblées de remplacer ce système par une subvention plus intelligible. Ce nouveau financement a bien été mis en œuvre, mais les fondations à vocation politique en ont été écartées. En réalité, cette évolution est le reflet du manque de volonté croissant des gouvernements successifs de favoriser le débat d’idées et la dynamique démocratique. Cela illustre, en creux, l’importance du travail de la fondation.

En savoir plus:

Vous pouvez soutenir les activités de la Fondation en :

• faisant un don qui donne lieu à une réduction d’impôt de 66% de leur montant;
• commandant nos publications;
• en vous abonnant à la Pensée;
• en achetant et faisant connaître notre jeu Cocoquiz.

Les trois. En s’appuyant systématiquement sur les textes établis par l’édition des œuvres de Marx et d’Engels en langue originale (MEGA), la GEME réalise des traductions en français. Les collaboratrices et collaborateurs de la GEME s’efforcent de travailler en suivant deux principes généraux : d’une part, respecter l’historicité et l’état d’origine des textes de Marx et d’Engels, en refusant de leur accorder l’unité factice qui leur a parfois été conférée par le passé ; d’autre part, rechercher une certaine systématicité du travail de traduction, en concevant les différents volumes de la GEME comme des parties d’une édition française complète et cohérente. Ainsi onze volumes ont vu le jour aux Éditions sociales dont récemment Le Capital livre 2, Les articles du New-York Daily Tribune (volume 1, 1851-1852) et Socialisme utopique et socialisme scientifique.

La numérisation en partenariat avec la MSH de Dijon des éditions françaises des œuvres de Marx et Engels publiées à la fin du XIXe siècle et au cours du XXe siècle permet de mieux comprendre la diffusion de ces textes. Accompagnés d’un appareil critique, ces documents en libre accès constituent une ressource précieuse pour les chercheurs qui s’intéressent à l’histoire du mouvement ouvrier français.

Le séminaire de recherche travaille avec un double objectif : d’une part, mettre en place une structure de travail permanente offrant aux chercheuses et chercheurs la possibilité de prendre connaissance de l’état d’avancement des différents projets en cours ; d’autre part, faire découvrir au public non spécialiste le travail mené par l’équipe.

En savoir plus:

• Découvrir la page dédiée du site de la Fondation Gabriel Péri Marx & Engels : un patrimoine essentiel.
• Numérisation du fonds ancien sur Pandor (Université de Bourgogne)
• Séminaire de recherche
• Une vidéo de présentation de la GEME par Jean Quétier, membre du bureau.

La création d’un pôle public du médicament. La rentabilité, plus que l’objectif de santé publique, guide la stratégie des firmes pharmaceutiques. Cette industrie – des grands groupes cotés en bourse aux start-ups qui lèvent des fonds colossaux – figure parmi les plus financiarisées et les plus rentables au monde. Les firmes privilégient la mise au point de médicaments qui leur assurent des marges très élevées sans rapport avec leur efficacité thérapeutique. Pour les médicaments classiques, dits matures, qui ont fait leurs preuves, la politique du prix bas domine ce qui conduit les firmes à s’en détourner préférant délocaliser leur production ou s’approvisionner dans des pays à bas coût (Chine, Inde, Brésil). Ces pratiques accentuent la dépendance à l’égard de l’extérieur et le risque de pénuries telles que nous les avons vécues pendant la pandémie de Covid-19 et désormais quotidiennement.
Contre ces évolutions délétères, le gouvernement a fait le choix d’une augmentation du prix de certains médicaments et de sanctions financières en cas de non-respect, par les entreprises du secteur, des stocks de sécurité, sans assurance d’un engagement à maintenir leur production en France. Plus ambitieuse, la création d’un pôle public du médicament consisterait à asseoir une production publique critique en France sur les institutions publiques de la santé, en finançant cette production par la réorientation des aides au secteur privé que s’accaparent les big pharma. Comme le démontre la cession par Sanofi de sa filiale produisant le doliprane au fonds d’investissement américain CD&R, le secteur du médicament exige un pilotage politique et public pour répondre aux exigences de santé publique et de souveraineté en la matière.

En savoir plus:

• Laurence Cohen, «À propos du rapport sénatorial sur les pénuries de médicaments», Les Cahiers de santé publique et de protection sociale, n° 46 septembre 2023.
• Maryse Montangon, «Santé et Europe : la santé n’est pas une marchandise», Les Cahiers de santé publique et de protection sociale, n° 48 Mars 2024.
• Marie Coris, Bernard Bégaud, «Médicaments : comprendre pourquoi pénuries et prix sont liés», The Conversation, 2 juin 2024.